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  • Cela fait un moment que je n'avais rien poster sur ce blog. Il faut dire que je n'ai pas chomer et il est souvent parfois difficile de se poser cinq secondes sur sa chaise et de souffler. J'ai passé mes examens universitaires avec succès, des A partout (sauf un B+) mais ce n'étais pas non plus la mer à boire. Maintenant je suis en vacances pour deux mois jusqu'au 7 avril parce qu'ici, ce sont les grandes vacances. L'un de mes roomates coréen est rentré au pays sans dire au revoir et je commence à être las que l'autre fume dans les toilettes.


    Cela dit, je vous ai concocté un petit album de ma vie à Kumamoto.

    Dans ces photos, nous sommes allés à l'Est de Kumamoto voir le Honmyoji, la tombe d'un illustre protagoniste de l'Histoire de la ville. Quelques bons kilomètres de marche et marches avant d'arriver au sommet.

     

     

    Ensuite nous sommes allés au Zoo de la ville. Les animaux ne sont pas trop mal traités mais cela reste un zoo et cela reste triste à voir. Cela aura été l'occasion d'observer une nouvelle couche sociale, les jeunes parents. En effet, je ne pense jamais avoir vu autant de bébés nippons, tous très mignons. Ici, il n'est pas rare que les couples d'amis fassent leur bébé en même temps pour les marmots puissent jouer ensemble. Ensuite, le zoo n'est pas vraiment un parc culturel au Japon, on considère plutôt cela comme un parc d'amusement, on y installe un petit monorail aérien, une grande roue, des petits manèges, on permet au enfant de toucher les brebis et de caresser des cochons d'inde, tous cela pour que l'enfant japonais qui vit dans un univers futuriste, de télévision et de jeux vidéos, n'oublie pas qu'il y a une vie qui demeure encore "sauvage".

     

     
    Ensuite, voici un petite sélection des photos que j'ai prise depuis le début de l'année.
     





    Un fête en ville à l'occasion de la St Patrick



    Des concerts et des événements sont souvent organisés en ville
    L'automne de Kumamoto










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  • Kyoto 京都, ville éternelle, je me devais d’y mettre les pieds. Un adage nippon raconte que le Japon est comme un être humain dont la tête serait à Tokyo 東京, l’estomac à Osaka 大阪 et le cœur à Kyoto. Cette ville est considérée comme la capitale historique, intellectuelle et culturelle du Japon (nombre de ses monuments sont classés au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco).

    De l’aéroport d’Osaka, on arrive à Kyoto en bus limousine. J’ai posé mes bagages dans un Backpacker Hostel – K’s House Kyoto (http://kshouse.jp/tokyo-e/index.html) qui offre de bons services à petits prix. Il y a des dortoirs, des chambres doubles, des point d’accès internet, une cuisine, une salle commune pour rencontrer des gens, un bar…

    Quand on se ballade dans Kyoto, on perçoit nettement la différence, comparé à Kumamoto. La ville est parsemée de temples parfaitement bien conservés, on passe devant de vieilles demeures privés au charme typiquement japonais, on déambule entres d’anciennes bicoques cernées d’immeubles clinquants. On se prend un claque, je me suis vraiment senti au Japon, ce qui n’était pas vraiment le cas à Kumamoto. Aussi à midi, j’ai mangé les meilleurs Ramen ラーメン (pâtes dans un bouillon) de toute ma vie dans le restaurant Ippudo 一風堂 près de Shijo-dori, une artère principale de la ville.

    Sayaka, une japonaise que j’ai rencontrée à Kumamoto, et moi sommes ensuite allés vers le Château de Kyoto, le Nijo-jo 二条城 construit en 1603, qui a servi de demeure au premier shogun Tokugawa Leyasu 徳川家康. Le château était alors exceptionnellement fermé, nous allions donc y retourner le lendemain.

    Le jour déclinant, nous sommes donc dirigés vers l’enceinte du Grand Palais impérial, le Kyoto Gosho 京都御所. Nous avons visité l’immense parc parsemé de temples de ce palais construit en 769 qui a servi de résidence à l’empereur du Japon lorsque Kyoto était la capitale du pays. Les visites se font par groupes et doivent être réservées à l’avance. Nous avons donc laissé tomber, je le visiterai une autre fois.

    La nuit tombée, nous sommes partis dans le quartier de Pontocho et de Kawaramachi. Lieu névralgique de la vie japonaise nocturne, la rue de pontocho est composée uniquement de restaurants divers et variés, regroupant ainsi une palette de toute la cuisine japonaise. Seulement, les prix y sont bizarrement beaucoup plus élevés que la normale, tourisme oblige.

    Nous avons tardivement rejoint l’hôtel dans un froid à dépecer à ours.


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  • Voulant contrecarrer les échecs de la vieille, nous nous sommes levés tôt, 11h. Nous avons prix auprès de la réception un pass Bus (500 yens) pour toute la journée et en route vers l’aventure.

    La première destination fut le Temple Kinkaku-ji 金閣寺connu sous le nom de pavillon d’or, nom bien mérité car il est presque intégralement recouvert de feuilles d’or. Construit en 1397, le pavillon servit de demeure au shogun Ashikaga Yoshimitsu足利 義et ne devint un temple qu’après sa mort. Il fut entièrement brulé en 1950 par le suicide d’un jeune moine puis reconstruit. La beauté et la poésie qui émanent de ces lieux sont troublantes. Le petit jardin et l’étang entourant l’édifice donne un équilibre parfait, un raffinement à la japonaise.

    Le Temple Gingaku-ji 銀閣寺, le pavillon d’argent, son homologue argenté situé à l’est de la ville était en rénovation. Il semblerait que contrairement au pavillon d’or, il n’est jamais été recouvert de feuilles d’argent (projet initial) mais de laque, son aspect semble donc moins impressionnant. Il se visite mieux la nuit, l’espace autour ayant été aménagé pour refléter l’éclat lunaire (gravier blanc).

    La deuxième destination fut le Nijo-jo que nous n’avons pas pu visiter la veille. L’enceinte du château contient un ensemble de différents palais et jardins. Le Palais Ninomaru (interdit de photographier à l’intérieur) contenait dans le tamis de sa pénombre, des pièces d’une beauté surannée et usée mais toujours saisissante. Des scènes de la vie quotidienne y étaient reconstituées par des mannequins en tenue d’époque. Le Jardin Ninamoru doit plutôt se visiter en automne ou au printemps (comme le tout Kyoto d’ailleurs) et ne présentait alors que peu d’intérêt. Un peu plus loin, à l’abri d’autres remparts, l’extérieur du Palais de Honmaru transpirait d’une atmosphère intemporelle dans le soleil couchant. Il est souvent impossible de le visiter de l’intérieur.

    La nuit bien avancée, la troisième destination été la grande Tour de Kyoto 京都タワーet ses 131 mètres. Du haut de son observatoire, on peut apercevoir toute la ville et ses monuments. Des longues-vues sont à disposition et permettent même d’espionner les appartements à plusieurs kilomètres à la ronde mais personne ne fait ce genre de chose, voyons. La photo que l'on voit en gros plan est la vue que l'on peu avoir à travers la lunette :)


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