• Le week end dernier, je suis aller plus loin dans les terres inconnues de Kyushu. Plus précisément, je me suis aventuré dans la région d'Aso à une bonne heure de car d'ici. La destination, le Aso Camp, sorte de collège-lycée-internat où nous avons pu rencontrer de jeunes japonais(e)s qui n'avaient jamais vu d'étrangers de leur vie. Cet endroit est assez particulier, il vise à permettre à ses pensionnaires à apprendre à se débrouiller par eux-même, à apprendre à respecter les règles de la vie en communauté et a s'investir dans la vie associative et le volontariat (j'indique par exemple que 20 millions de japonais sont volontaires à la Croix Rouge). Il y avait différents groupes de discussion auxquels les étudiants étrangers ont pu participer en coopération avec les jeunes élèves. J'ai choisi le groupe sur la cuisine afin de faire découvrir les saveurs françaises aux autres. Le but était donc de faire une grande pizza par pays. La phase de dégustation fut particulièrement attendue et je me suis bien empiffré. Le tout s'est déroulé dans une ambiance bonne-enfant mais en toile de fond, le groupe existait pour aborder le problème de la nourriture au Japon, à savoir que l'archipel important 80% de sa nourriture, il était parfois difficile de tracer l'origine des aliments. Si vous avez vu « Vu du ciel » sur France 3, il y a peu, vous comprendrez mon opinion. Par exemple, pour faire un plateau repas vendu dans les Kombini (Convenience strore), chaque aliment vient d'un pays différent (riz de Thaïland, tomates d'Israel...) et on estime qu'ils ont fait 4 fois le tour de la Terre avant d'arriver là.









    Le soir même, j'ai pu essayer les fameuses douches publiques à la japonaises. Nu comme un ver dans une salle pouvant contenir 50 personnes (les hommes sont séparés des femmes), on se douche d'abord avant de se relaxer dans un immense bain bien chaud. Ce fut très agréable. Le lendemain après-midi, nous devions aller au Mont Aso, la plus grande Caldera du monde mais le temps ayant viré à la pluie, nous n'avons pu le voir que de loin. Ce sera donc pour une autre fois. En tout cas le paysage aux alentours est époustouflant, on se croirait sur une autre planète. Les plaines ressemblent à des steppes mongoles aux reflets rouges, jaunes, vertes et marrons. Des volutes de fumée chaudes dues à l'activité volcanique se frayent un chemin entre les pins avant de s'élever dans le ciel. A la place nous avons visiter un charmant petit temple.








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  • Dernièrement, un pique-nique a été organisé par des étudiants de Kumamoto pour nous, pauvres étudiants étrangers démunis et sans amis. C’est donc de bon cœur que nous nous sommes joint à la fête. C’est ainsi que je pu revisiter le château de Kumamoto, non sans me déplaire car cela m’a permis de découvrir une dépendance de château qui servait apparemment de Shokudo (Cantine) pour les gens de l’époque. J’ai aussi appris que le Château de Kumamoto avait était entièrement brulé durant la seconde guerre mondiale (ou une rébellion plus ancienne, j’ai oublié) et qu’il avait était reconstruit depuis dans les moindres détails.

    Une journée bien ensoleillée, agréable et relaxante. Mes premiers véritables shooting de Japonais typiques, un petit plaisir.

     

     


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  • L’Université de Kumamoto a diligemment confié, à certains de ses étudiants japonais (volontaires), la tâche de s’occuper de nous, pauvres étudiants étrangers en manque de repère, et de nous intégrer dans l’univers japonais. Les tuteurs nous aident dans les tâches administratives quotidiennes et sont les premières relations amicales nippones que nous tissons. Nous avons décidé, en bon français, d’organiser un repas pour les remercier des services rendus jusque lors et pour apprendre à mieux les connaitre. Au menu, ratatouille et mousse au chocolat.

     

     

     

     

     

    Mon tuteur s’appelle Sakurai (« Sakura-hi »), il a 20 ans et étudie le droit pénal japonais à Kumamoto. Il m’est extrêmement sympathique et même s’il est parfois difficile de communiquer (lui ne parlant presque pas anglais et moi pas très bien japonais), on arrive à se comprendre. Il ira en Francefin octobre pour rencontrer les grands pontes de Bordeaux IV encompagnie de deux autres élèves et du Professeur Ito (Sciences politiques).


     
    Les deux autres petites françaises que je ne vous avez pas encore présentées se prénomment Pauline (la brune) et Léa (la blonde). Leurs deux tutrices respectives, Tomomi (veste en jean bleue) et Sayaka (chemise rayée rose et gilet noir), ainsi que celle de Yaëhl, Aï (tunique à fleurs), toutes en licences de français, étaient présentent. En plus deux autres japonaises étudiant le français, Nozomi (gilet marron et collier) et Shino (pull noir à pois argentés).

    La soirée se déroula dans une ambiance bonne enfant, entrecoupée de poses photos et de dégustation de cuisine française. Sakurai est ensuite resté un peu avec Yaëhl et moi pour finir le reste de saké et de bière. Au fait l’âge légal pour boire au Japon est de 20 ans (Majorité japonaise). C’est impensable pour nous, français, élevés avec du vin dans le biberon.


    P.s : En exclusivité, ma sale tête après passage chez le coiffeur.


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  • Voilà, il est désormais temps de vous montrer l'endroit ou je vis. Cela ne paye pas vraiment de mine, l'ambiance qui s'en dégage n'est pas vraiment très chaleureuse, certes, quand je rentre une legère odeur de moisi plane dans l'air... mais on finit par s'habituer. Mon collocataire et moi ne sommes pas si mal logés que ça. Mon collocataire? Yaël de Bordeaux III, un pseudonyme qui sonne comme celui d'un personnage de fantasy, en troisième année de japonais. Il s'en sort bien mieux que moi pour lire les Kanjis, sortes d'arabesques sinueuses peuplant les livres, les enseignes, les cahiers d'école et dont la signification me semble si lointaine, parfois même hostile.

       

    C'est donc ici que nous vivons, dormons, mangeons et revons. Rêves inutiles, de voitures en pates à modeler sur des colines vertes. Rêves de mes amis et de ma famille, scènes de la vie de tous les jours, comme si nous n'étions pas partis. Rêves de bouffe... j'ai parfois l'impression que je vais mourir de faim dans ce pays. Mais où sont passés le vrai pain, le vrai fromage, le vrai beurre, la vrai crème fraiche, les pates italiennes et les kebabs? Dans les rues de Kumamoto, les enseignes à consonnance françaises pullulent : Boulangerie Française, A la calte, Ellemoi, Bistrot de Pigalle... Des consonnances parfois bien employées et certaines dont l'abérance laisse pantois. C'est plutôt amusant à voir mais cela ne remplit pas son ventre, les produits proposées n'ont de français que le nom. Je commence dejà à m'habituer à cette restriction et mange des aliments du pays, je mange moins aussi. Les japonaises étaient hallucinées de me voir prendre trois sandwichs (ils étaient très petits), je n'en prend plus que deux désormais.

    Je ferais bientôt un petit tour de la cuisine locale.

    P.S: Je ne suis dans cette appartement que temporairement, en novembre tout le monde déménage dans de nouveaux batiments. Je serai alors en colloc avec deux coréens. J'espère l'epxerience profitable.


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  •  Ce week-end en était un de trois jours. Lundi était férié, intitulé Health Sport Day, le jour où l'on doit ne doit pas travailler pour entretenir sa santé physique en faisant du sport. J'ai passé cette journée à rattraper une petite cuite et une nuit quasi-blanche. Un Health sport Day à la française en fin de compte.

    Pour le moment chaque chose en son temps.

    Ce week-end a débuté la fête du Château de Kumamoto, un événement pour la ville toute entière. Samedi soir, je suis allé voir la fête des lumières du château, des centaines de lumières avaient été allumées, flottaient sur l'eau des douves, jonchaient l'herbe et longeaient les remparts. En guise de fond sonore, une cantatrice stipendiait ses chansons surannées à une foule contemplatrice à l'intérieur des remparts.    






    Dimanche soir fut le celui du concert de Taiko [« Tay-Ko »], sortes d'énormes tambours frappés avec force par des percussionnistes dopés aux vitamines et à l'endurance effarante. Chaque bande passait les une après les autres jusqu'au bouquet final où, toutes phalanges confondues, des centaines de japonais(e)s battirent leurs instruments au même rythme. Ma cage thoracique et mes entrailles vibraient comme au décollage d'un airbus, j'ai même pensé que j'allais succomber là, d'une crise cardiaque. Plus tard dans la nuit nous sommes allés guincher en boite de nuit avec les français et Paul l’américain avec qui j’avais visité le Kumamoto-Jyou. Nous avions ouïs d’une soirée spéciale où pour 2000/2500 Yens (20 €), nous pouvions obtenir un Club Free Trail (+ une boisson offerte au choix). Ce sésame permettait de faire la navette entre une bonne dizaine de boites participantes en centre-ville. Nous avons bien du en essayer six, toutes, différentes allant de la simple pièce aux vibes RnB à l’immeuble de plusieurs étages avec différentes ambiances. Comment dire, cette expérience fut bien meilleurs que mes sorties en boite en France. Là, tu arrives, tu discutes avec des japonais dans l’ascenseur, tu danses avec tous le monde, aucune prise de tête. Ensuite tu ressorts, en bas des Gaijins (occidentaux) patientent et tu vas dans la boite suivante en leur compagnie. C’était tout bonnement épatant. Entre chaque boite, on pouvait acheter une bière pas chere dans un Kombini, sorte de magasin arabe bordelais mais tenu par des japonais avec tout les articles de la vie quotidienne. En revanche… pas de bus de nuit et une bonne heure pour rentrer à pied… Couché 5h… débout aux aurores vers 14h (avec décalage horaire non-compris)



    P.s : J’ai acheté un vélo !! J’ai retrouver mon portable !! Je suis allé tout seul chez le coiffeur (à suivre prochainement)



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