• Le Week-end dernier, alors que le mois d’octobre agonisait, on a fêté Halloween à Kumamoto. Nous sommes donc sortis costumés dans les rues de la ville et ce fut bien la première fois que je pus étonner des japonais par mon style vestimentaire. Yaëhl était en Père Noël (un amateur du second degré ce Yaëhl) et j’étais un samouraï tout droit sorti du carnaval de Venise (je suis un amateur du 20° degré). Nous nous sommes donc retrouver au Jeff’s Bar, un endroit presque exclusivement fréquenté, ou du moins très prisé, par les Gaijins (étrangers). Là, tout le monde était déguiser et on pouvait croiser des ninjas, des vampires, des pirates, des Pokémons et leurs entraineurs…

    Le principe de la soirée était simple, tu payais 2000/2500 Yens et tu avais boisson à volonté. Non je n’ai pas fini carpette !

    Après deux bonnes heures nous avons migré en boite afin de montrer nos déguisements au clubbers. En nous voyant arriver, le patron des lieux nous a fait une remise de 50% (en fait nous étions les premiers sur place). La boite s’est très vite remplie, et là aussi les gens étaient déguisés (scream, travesties, personnages de manga, Hulk).

    La soirée s’est déroulée à merveille, la musique était plutôt bonne et la fatigue ne nous seulement guetter qu’à 4.00 am. Le volume de la musique avait monté d’un ton dans la soirée, peut-être un peu trop, mes oreilles ont sifflé pendant deux jours.








    votre commentaire
  • En exclusivité, je vous présente mon Université. En effet, j’ai remarqué que je n’avais toujours pas posté de photo de « Kuma Dai » comme on l’appelle. Comparé à Bordeaux IV, ici c’est magnifique. Les bâtiments, sans être tape à l’œil, sont plutôt bien entretenus et le campus est assez boisé. Les salles informatiques pullulent dans les divers Facultés et on a le Wifi partout.

     

     

    Ici on peut dire qu’il y a une réelle vie étudiante. Les étudiants restent parfois tard après les cours et il n’est pas rare e voir des musiciens répéter dans leur coin (en résulte parfois une belle cacophonie) ou des danseurs de Hip-hop s’entrainer devant les vitres du réfectoire (Shokudo). Les étudiants adorent se réunirent en club (Cercles) selon leur hobbies ou leurs passions, cela va du club de foot au club de plonger, ou du club des beaux gosses (Ikemen) au club de photographie (celui que je veux intégrer).

    Justement, la semaine dernière, c’était la fête à l’université, il n’y avait pas cours. Les étudiants avaient organisé un festival annuel afin de présenter leurs clubs aux autres. Pour la plupart, il était question de tenir un stand et de vendre de la nourriture préparée sur place (Yakitori, Yakisoba, Yakiudon, desserts en tout genre…) ou encore des spécialités de leurs pays d’origine (Corée, Chine, Taiwan) aux autres étudiants ou aux passants. On n’a donc pas arrêtés de se faire racoler à grand coup de « Ikaga desu ka ? », au début c’est marrant, après c’est pesant. Pour les autres, il s’agissait soit de danser, de chanter, de jouer de la musique (sur la scène) ou de faire des expositions.

     






    Malgré le talent inexistant de certains, quelques groupes se sont détachés et notamment un groupe de Jazz avec un saxophoniste extrêmement doué que je suis parvenu à prendre en photo.

     


    votre commentaire
  • L’Université de Kumamoto a diligemment confié, à certains de ses étudiants japonais (volontaires), la tâche de s’occuper de nous, pauvres étudiants étrangers en manque de repère, et de nous intégrer dans l’univers japonais. Les tuteurs nous aident dans les tâches administratives quotidiennes et sont les premières relations amicales nippones que nous tissons. Nous avons décidé, en bon français, d’organiser un repas pour les remercier des services rendus jusque lors et pour apprendre à mieux les connaitre. Au menu, ratatouille et mousse au chocolat.

     

     

     

     

     

    Mon tuteur s’appelle Sakurai (« Sakura-hi »), il a 20 ans et étudie le droit pénal japonais à Kumamoto. Il m’est extrêmement sympathique et même s’il est parfois difficile de communiquer (lui ne parlant presque pas anglais et moi pas très bien japonais), on arrive à se comprendre. Il ira en Francefin octobre pour rencontrer les grands pontes de Bordeaux IV encompagnie de deux autres élèves et du Professeur Ito (Sciences politiques).


     
    Les deux autres petites françaises que je ne vous avez pas encore présentées se prénomment Pauline (la brune) et Léa (la blonde). Leurs deux tutrices respectives, Tomomi (veste en jean bleue) et Sayaka (chemise rayée rose et gilet noir), ainsi que celle de Yaëhl, Aï (tunique à fleurs), toutes en licences de français, étaient présentent. En plus deux autres japonaises étudiant le français, Nozomi (gilet marron et collier) et Shino (pull noir à pois argentés).

    La soirée se déroula dans une ambiance bonne enfant, entrecoupée de poses photos et de dégustation de cuisine française. Sakurai est ensuite resté un peu avec Yaëhl et moi pour finir le reste de saké et de bière. Au fait l’âge légal pour boire au Japon est de 20 ans (Majorité japonaise). C’est impensable pour nous, français, élevés avec du vin dans le biberon.


    P.s : En exclusivité, ma sale tête après passage chez le coiffeur.


    2 commentaires
  •  Ce week-end en était un de trois jours. Lundi était férié, intitulé Health Sport Day, le jour où l'on doit ne doit pas travailler pour entretenir sa santé physique en faisant du sport. J'ai passé cette journée à rattraper une petite cuite et une nuit quasi-blanche. Un Health sport Day à la française en fin de compte.

    Pour le moment chaque chose en son temps.

    Ce week-end a débuté la fête du Château de Kumamoto, un événement pour la ville toute entière. Samedi soir, je suis allé voir la fête des lumières du château, des centaines de lumières avaient été allumées, flottaient sur l'eau des douves, jonchaient l'herbe et longeaient les remparts. En guise de fond sonore, une cantatrice stipendiait ses chansons surannées à une foule contemplatrice à l'intérieur des remparts.    






    Dimanche soir fut le celui du concert de Taiko [« Tay-Ko »], sortes d'énormes tambours frappés avec force par des percussionnistes dopés aux vitamines et à l'endurance effarante. Chaque bande passait les une après les autres jusqu'au bouquet final où, toutes phalanges confondues, des centaines de japonais(e)s battirent leurs instruments au même rythme. Ma cage thoracique et mes entrailles vibraient comme au décollage d'un airbus, j'ai même pensé que j'allais succomber là, d'une crise cardiaque. Plus tard dans la nuit nous sommes allés guincher en boite de nuit avec les français et Paul l’américain avec qui j’avais visité le Kumamoto-Jyou. Nous avions ouïs d’une soirée spéciale où pour 2000/2500 Yens (20 €), nous pouvions obtenir un Club Free Trail (+ une boisson offerte au choix). Ce sésame permettait de faire la navette entre une bonne dizaine de boites participantes en centre-ville. Nous avons bien du en essayer six, toutes, différentes allant de la simple pièce aux vibes RnB à l’immeuble de plusieurs étages avec différentes ambiances. Comment dire, cette expérience fut bien meilleurs que mes sorties en boite en France. Là, tu arrives, tu discutes avec des japonais dans l’ascenseur, tu danses avec tous le monde, aucune prise de tête. Ensuite tu ressorts, en bas des Gaijins (occidentaux) patientent et tu vas dans la boite suivante en leur compagnie. C’était tout bonnement épatant. Entre chaque boite, on pouvait acheter une bière pas chere dans un Kombini, sorte de magasin arabe bordelais mais tenu par des japonais avec tout les articles de la vie quotidienne. En revanche… pas de bus de nuit et une bonne heure pour rentrer à pied… Couché 5h… débout aux aurores vers 14h (avec décalage horaire non-compris)



    P.s : J’ai acheté un vélo !! J’ai retrouver mon portable !! Je suis allé tout seul chez le coiffeur (à suivre prochainement)



    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique